Garde corps
Ce n'est pas qu'on avait rien fait la semaine dernière, mais j'ai bataillé dur le soir avec le PC domestique (sans succès véritable du reste), et UPS jouait à cache cache pour apporter la FreeBox tant attendu. Et ce WE, j'étais chez des amis à Niort, hors zone ADSL (et le GSM machin truc de chez SFR.... nul). Bref, pas eu le temps de mettre à jour le blog.
Maintenant j'ai une FreeBox le soir, et un PC lent mais fonctionnel (si vous me dites que vous vous en f... ça serait compréhensible).
Donc nous avons réalisé un garde corps, afin de ne pas tomber de notre cabine de pose. Encore du vocabulaire à retenir, et de nouveaux usinages intéressants :
Pour faire joli, on à fait des chanfrins arrêtés (c'est à dire qui s'arrêtent en pente douce avant la fin de la pièce de bois) sur tous les angles. En plus de faire joli, casser les angles offre une plus grande résistance au feu !
Pour mortaiser la main courante et la lisse basse, nous avons découvert la mortaiseuse à chaine à plateau. Pas facile à régler, mais ensuite, redoutablement efficace :
Pour faire des chanfrins arrêtés, on met des cales en entrée et en sortie, avec un serre join, sur le guide. Le bois butant contre la cale, et la toupie ayant un mouvement de rotation, le chanfrin diminue en pente douce. Comme les guides n'étaient pas assez larges, nous avons mis une planchette en médium (bois reconstitué qui s'usine sans éclater comme l'aglo), et le fer de la toupie le traverse :
Nous avions aussi fait le système du scotch avec des repères d'entrée et de sortie (moins compliqué à mettre en oeuvre, mais moins rentable quand on a 6 balustres, qui plus est fois 13 stagiaires). Sur la photo, on voit bien le "multi pentes" réglé sur 45° :
Pour la main courante, le fer est carrément impressionnant (on utilise une seconde toupie, histoire que tout le monde puisse usiner ses balustres). Le fer (clair) découpe le bois, tandis que le contre fer (foncé) est légèrement en retrait et empêche que le bois ne rentre trop, se coince, et ressorte avec force. La loi interdit mainteant les fers directement monté sur l'axe (sur le plan professionnel, la loi est plutôt du côté des doigts que du patron, et c'est mieux) :
Le porte outil est tellement dangeureux (il déborde beaucoup, donc un accident serait possible), qu'on met l'entraineur. D'une par il empêche de s'approcher des fer, et part ailleurs il entraine le bois de manière régulière et évite les marques. Il est disposé légèrement en biais par rapport à l'axe des guide, pour bien plaquer la pièce contre les guides. Et comme l'outil a un sens, mieux vaut ne pas oublier de faire les deux passages avec les mortaises vers le bas :
Pour les copains (je veux dire les poteaux), on prendra une troisième toupie. Comme nous n'avions pas de fer "diamant" on a pris un autre fer. L'usinage s'effectuant très haut, on passe au travers d'une planchette, pour diminuer la lumière (sécurité) :
Mais comme on travail avec le bois vertical, ça ne serait pas stable. Donc on prend deux bois de même section que le poteau, vissés sur une planchette. Le bois ainsi tenu, une a une plus grande surface de contact avec la table et le guide :
Et sur le même principe, on utilisera une quatrième toupie (c'est la dernière !!) pour faire la moulure du bas :
En travaillant 2 demi poteaux à la fois, cela rentre juste dans notre gabarit (c'est rudement bien étudier).
Bref, si vous faites des poteaux, autant en faire plein pour rentabiliser le temps de réglage. Du coup, il vous faut un grand garde corps, donc une grande maison. Pour payer la grande maison, il faut donc faire plein de garde corps (et les vendre cher car il y a plein de réglage) pour gagner plein de sous. Il est pas beau mon raisonnement ?
Bon, une fois terminé (colle, serre join, pointes...), ça a plutôt fière allure :
Du coup, la semaine est terminée, alors "du balai" :
Maintenant j'ai une FreeBox le soir, et un PC lent mais fonctionnel (si vous me dites que vous vous en f... ça serait compréhensible).
Donc nous avons réalisé un garde corps, afin de ne pas tomber de notre cabine de pose. Encore du vocabulaire à retenir, et de nouveaux usinages intéressants :
- main courante
- balustres (les bois verticaux qui empêchent les petits nenfants de basculer dans le vide, à condition de les espacer de maximum 11 cm). Du coup, gros calcul pour déterminer facilement s'il en faut 5 ou 6, et un grand merci à monsieur Thalès, qui depuis la Grèce antique nous aide à faire des projections !
- lisse basse (parallèle à la main courante, mais en bas). Encore une norme, la hauteur au sol de cet ensemble doit être au minimim de 1m10 (je sais, c'est déjà haut pour moi)
- poteau et demi poteau (c'est juste pour jouer, car on aurait pu faire 2 poteaux).
Pour faire joli, on à fait des chanfrins arrêtés (c'est à dire qui s'arrêtent en pente douce avant la fin de la pièce de bois) sur tous les angles. En plus de faire joli, casser les angles offre une plus grande résistance au feu !
Pour mortaiser la main courante et la lisse basse, nous avons découvert la mortaiseuse à chaine à plateau. Pas facile à régler, mais ensuite, redoutablement efficace :
Pour faire des chanfrins arrêtés, on met des cales en entrée et en sortie, avec un serre join, sur le guide. Le bois butant contre la cale, et la toupie ayant un mouvement de rotation, le chanfrin diminue en pente douce. Comme les guides n'étaient pas assez larges, nous avons mis une planchette en médium (bois reconstitué qui s'usine sans éclater comme l'aglo), et le fer de la toupie le traverse :
Nous avions aussi fait le système du scotch avec des repères d'entrée et de sortie (moins compliqué à mettre en oeuvre, mais moins rentable quand on a 6 balustres, qui plus est fois 13 stagiaires). Sur la photo, on voit bien le "multi pentes" réglé sur 45° :
Pour la main courante, le fer est carrément impressionnant (on utilise une seconde toupie, histoire que tout le monde puisse usiner ses balustres). Le fer (clair) découpe le bois, tandis que le contre fer (foncé) est légèrement en retrait et empêche que le bois ne rentre trop, se coince, et ressorte avec force. La loi interdit mainteant les fers directement monté sur l'axe (sur le plan professionnel, la loi est plutôt du côté des doigts que du patron, et c'est mieux) :
Le porte outil est tellement dangeureux (il déborde beaucoup, donc un accident serait possible), qu'on met l'entraineur. D'une par il empêche de s'approcher des fer, et part ailleurs il entraine le bois de manière régulière et évite les marques. Il est disposé légèrement en biais par rapport à l'axe des guide, pour bien plaquer la pièce contre les guides. Et comme l'outil a un sens, mieux vaut ne pas oublier de faire les deux passages avec les mortaises vers le bas :
Pour les copains (je veux dire les poteaux), on prendra une troisième toupie. Comme nous n'avions pas de fer "diamant" on a pris un autre fer. L'usinage s'effectuant très haut, on passe au travers d'une planchette, pour diminuer la lumière (sécurité) :
Mais comme on travail avec le bois vertical, ça ne serait pas stable. Donc on prend deux bois de même section que le poteau, vissés sur une planchette. Le bois ainsi tenu, une a une plus grande surface de contact avec la table et le guide :
Et sur le même principe, on utilisera une quatrième toupie (c'est la dernière !!) pour faire la moulure du bas :
En travaillant 2 demi poteaux à la fois, cela rentre juste dans notre gabarit (c'est rudement bien étudier).
Bref, si vous faites des poteaux, autant en faire plein pour rentabiliser le temps de réglage. Du coup, il vous faut un grand garde corps, donc une grande maison. Pour payer la grande maison, il faut donc faire plein de garde corps (et les vendre cher car il y a plein de réglage) pour gagner plein de sous. Il est pas beau mon raisonnement ?
Bon, une fois terminé (colle, serre join, pointes...), ça a plutôt fière allure :
Du coup, la semaine est terminée, alors "du balai" :