Le solivage
Là, nous rentrons dans le vif du sujet. Il s'agit de faire un solivage (toutes les "planches" de bois qui permettent de soutenir un planché à l'étage).
Comme d'habitude, nous avons commencé par de la théorie et du vocabulaire. Chaque morceau de bois, en fonction de sa section et de son utilité a un nom différent :
Ainsi nous aurons des solives de rives, boiteuses, de trémis...
Puis nous avons passé en revu un certain nombre d'assemblage possible (paume grasse, paume grasse avec repos...).

Puis le tracé de l'épure. Pour le débit et corroyage des bois, comme nous savons maintenant faire, l'équipe a partagé le travail.
Nicolas commence a nous laisser autonome sur le choix des armes : matériel électroportatif, grosse machine d'atelier, ou outils manuel (principalement scie égoïne et ébauchoir-marteau).
Nous avons eu aussi un long exposé sur les réflexion à avoir en amont de la réalisition, sur la pose de l'ouvrage. Si on sait qu'une solive sera difficile d'accès, mieux vaut prévoir dès le début comment on la fixera, car il faut peut être alors prévoir un assemblage particulier. Et là effectivement, chacun sa méthode :

Donc Nicolas nous a présenté les différents boitiers (à ame centrale, à ailettes intérieures ou extérieures...), les différents types de vis et pointes...
Montage à blanc :

Puis Nicolas nous a proposé de faire une doucine : découpe en bout de bois, selon deux courbures, pour adoucir. Au pays Basque, la forme est légèrement différente et s'appelle... les c... de Pape !

Une première découpe grossière à la scie à ruban pour avoir moins de bois à usiner :

Réalisation d'un gabarit sur une planchette, à la scie sauteuse, puis pose de poignées :

Et mise en place sur la toupie d'un impressionnant "bouffe tout" sur lequel s'appuye le gabarit :

Et enfin, la partie que j'ai trouvé la plus sympa (bien sûr à l'ombre, pas sous la pluie, pas trop haut...), la pose proprement dite, dans nos cabines de pose :

Alors bien sûr, comme on n'est pas encore trop rodé, on a fait 20 rotations entre les cabines de pose et l'atelier, pour retourner chercher un marteau, un niveau, zut mon mètre....
Et puis bien sûr, on a pris "le gamin" pour tester la solidité :

Le résultat est vraiment agréable (même si on a pu constaté de nombreuses imperfections, mais on est là pour apprendre). Mais le chemin de croix est long pour devenir charpentier :

Comme d'habitude, nous avons commencé par de la théorie et du vocabulaire. Chaque morceau de bois, en fonction de sa section et de son utilité a un nom différent :
- Lien (pour renforcer en formant une équerre la jonction entreun poteau vertical et une solive horizontale)
- Solive de rive (en périphérie, comme un chainage en maçonnerie)
- Solive d'enchevêtrure et solive chevêtre (près d'une trappe, escalier, réserve pour cheminée...)
- Solive boiteuse ou batarde (car interrompue, et ne reposant pas sur un mur)
- Solive porteuse (ou poutre, ou poutre maitresse)
- Gousset (pièce oblique)
Ainsi nous aurons des solives de rives, boiteuses, de trémis...
Puis nous avons passé en revu un certain nombre d'assemblage possible (paume grasse, paume grasse avec repos...).

Puis le tracé de l'épure. Pour le débit et corroyage des bois, comme nous savons maintenant faire, l'équipe a partagé le travail.
Nicolas commence a nous laisser autonome sur le choix des armes : matériel électroportatif, grosse machine d'atelier, ou outils manuel (principalement scie égoïne et ébauchoir-marteau).
Nous avons eu aussi un long exposé sur les réflexion à avoir en amont de la réalisition, sur la pose de l'ouvrage. Si on sait qu'une solive sera difficile d'accès, mieux vaut prévoir dès le début comment on la fixera, car il faut peut être alors prévoir un assemblage particulier. Et là effectivement, chacun sa méthode :
Donc Nicolas nous a présenté les différents boitiers (à ame centrale, à ailettes intérieures ou extérieures...), les différents types de vis et pointes...
Montage à blanc :
Puis Nicolas nous a proposé de faire une doucine : découpe en bout de bois, selon deux courbures, pour adoucir. Au pays Basque, la forme est légèrement différente et s'appelle... les c... de Pape !
Une première découpe grossière à la scie à ruban pour avoir moins de bois à usiner :
Réalisation d'un gabarit sur une planchette, à la scie sauteuse, puis pose de poignées :
Et mise en place sur la toupie d'un impressionnant "bouffe tout" sur lequel s'appuye le gabarit :
Et enfin, la partie que j'ai trouvé la plus sympa (bien sûr à l'ombre, pas sous la pluie, pas trop haut...), la pose proprement dite, dans nos cabines de pose :
Alors bien sûr, comme on n'est pas encore trop rodé, on a fait 20 rotations entre les cabines de pose et l'atelier, pour retourner chercher un marteau, un niveau, zut mon mètre....
Et puis bien sûr, on a pris "le gamin" pour tester la solidité :
Le résultat est vraiment agréable (même si on a pu constaté de nombreuses imperfections, mais on est là pour apprendre). Mais le chemin de croix est long pour devenir charpentier :